Rockets Talk lance une série, tout les lundis, un article sort sur une légende qui a marqué l’histoire de la franchise texane, Houston. Le but est de rappeler à quel point ces joueurs ont marqués leur empreinte sur un effectif, sur une ville.
On enchaine ce deuxième article sur un joueur légendaire de notre ville : Tracy McGrady aka T-Mac.
Choisi en 9ème position de la draft 1997, Tracy McGrady fait parti du cercle fermé des grands joueurs n’ayant pas de bague. Mais cela ne fais pas de lui un perdant, bien au contraire.
The One, c’etait un monstre des parquets, l’un des 10 meilleurs exterieurs de l’histoire NBA, son talent était immense.
T-Mac arrive aux Rockets en 2004 par un deal envoyant Steve Francis et Cuttino Mobley à Orlando, drafté par les Raptors, celui-ci passe par la Floride avant de rejoindre les Rockets.
Dès son arrivée, T-Mac n’était pas à son apogée, statistiques légèrement en baisse a cause de blessures, son pote Yao blessé également, mais cela ne remet pas en cause sa participation au All-Star Game qui se passait à Houston cette année là, mais s’incline avec la conférence Ouest malgré ses 36 points inscrits.
Sa première partie de la saison 2006-2007 est difficile. L’absence, comme l’année précédente, du géant chinois, en raison de multiples blessures, l’oblige à prendre plus de responsabilités. Ses statistiques s’améliorent avec en particulier plusieurs parties terminées à plus de 30 points et l’augmentation de sa moyenne de passes décisives. Mais la saison s’achève sur une élimination de son équipe en sept matchs (défaite 4-3) au premier tour des play-offs de la conférence Ouest contre le Jazz de l’Utah. Il marque en moyenne 24,6 points, prend 5,3 rebonds et offre 6,5 passes décisives par match.
Lors de la saison 2007-2008, il reçoit comme cadeau de bons coéquipiers, comme Luis Scola, oui oui les gars, l’argentin fut brillant a Houston. Après un début de saison CATASTROPHIQUE, les Rockets réalisent ce qui est alors la deuxième plus longue série de victoires consécutives de la NBA avec vingt-deux succès.
Devenu indésirable pour Rick Adelman, The One file aux Knicks sur un deal à 3 équipes, Rockets, Kings & Knicks.
En quoi T-Mac fût-il un excellent joueur ?
Pour commencer, Tracy Mcgrady était un énorme scoreur, une qualité de shoot exceptionnel, un drive ligne de fond très explosif qui se finissait généralement par un gros poster, de nombreuses sortes de speed-moves dans son bagage basket, un joueur dingue.
Un immense talent gâché par de nombreuses blessures, trop de blessures.
Il a manqué à Tracy McGrady, ce mental qui fait les très très grand joueurs, et qui fait gagner des titres. Il sera introduit au Hall Of Fame, panthéon des grands joueurs ayant marqués la NBA par Isiah Thomas.
C’est tout ? Pas de highlights de The One ?
Revenons sur un événement marquant de la carrière de T-Mac.
9 décembre 2004, les Rockets sont à domicile et affrontent les Spurs de Tony Parker et Tim Duncan. Il reste 55 secondes de jeu, les Rockets sont menés de 10 points (74-64), et le score évolue pour finalement se retrouver à 8 points d’écart, toujours en défaveur de Houston. Alors qu’il ne reste que 37 secondes au chronomètre, les spectateurs de Houston ne croient plus au come-back. C’est sans compter sur la présence de Tracy McGrady. T-Mac va devenir on fire et va permettre à Houston de réaliser ce que tout le monde pensait impossible: il va inscrire 13 points en 35 secondes. Houston réalise l’exploit à domicile en s’imposant 81-80 pour le plus grand plaisir de ses supporters.
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